50 M$ pour les « jeunes pousses »

Par La Presse Canadienne | 26 avril 2021 | Dernière mise à jour le 15 août 2023
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Une pluie d'argent qui tombe sur un homme d'affaires.
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Québec crée un nouveau programme pour aider les « jeunes pousses » à croître.

Le programme « Impulsion PME » sera géré par Investissement Québec et doté d’un budget de 50 millions de dollars (M$), à répartir sur deux ans, en vue de fournir du capital de risque aux « start-ups » du Québec, ces petites et moyennes entreprises (PME) naissantes et « innovantes » au fort potentiel de croissance.

L’annonce a été faite lundi par le ministre de l’Économie, Pierre Fitzgibbon, et la ministre responsable des PME, Lucie Lecours, en conférence de presse. Le nouveau programme, qui vise à attirer l’intérêt d’investisseurs en capital de risque, sera disponible dans toutes les régions du Québec.

Il n’est pas indiqué combien de « jeunes pousses » pourront ainsi espérer obtenir l’aide de l’État grâce à cette nouvelle initiative ouverte à tous les secteurs d’activité.

Chacune d’elles devrait pouvoir compter sur une somme allant de 250 000 $ à 1 M$ de Québec pour assurer son développement.

Pour y avoir droit, elle devra aussi, en parallèle, chercher du financement privé pour compléter le montage financier. Car le soutien de Québec prendra la forme de prêts convertibles en capitaux propres, selon un ratio d’appariement d’un dollar public pour un dollar provenant d’investisseurs privés.

Investissement Québec chapeautait déjà plusieurs programmes de soutien financier aux PME, mais il existait un « énorme fossé » du côté des « jeunes pousses » innovantes à la recherche de capital de risque, a observé le ministre Fitzgibbon en conférence de presse.

L’annonce de lundi vient donc combler « cette carence » dans les programmes d’aide gouvernementale visant la collecte de capitaux nécessaires pour mener à bien la phase stratégique précédant celle de la commercialisation du produit.

Pour l’État, il ne s’agit donc pas, selon le ministre, de se substituer à l’entreprise privée, mais bien de « compléter » le montage financier requis pour permettre à ces petites entreprises de démarrer du bon pied.

La Presse Canadienne