C’est le temps d’exporter!

Par La rédaction | 21 mai 2014 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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L’environnement économique actuel se redresse lentement mais sûrement, signalant aux PME désireuses d’exporter que le moment est propice pour établir des têtes de pont à l’extérieur du Québec, selon Pierre Cléroux, vice-président et économiste en chef de la Banque de développement du Canada.

De passage à la Chambre de commerce de l’Ouest de l’île de Montréal, la semaine dernière, Pierre Cléroux a insisté sur le fait que les conditions actuelles sont favorables à une croissance des exportations pour tous les secteurs de l’économie, notamment les PME.

« Les exportateurs québécois sont très occupés et on s’attend à une croissance supérieure des exportations dans les prochains mois. Depuis six mois, on remarque que la confiance des entreprises quant à une amélioration de l’économie augmente », a observé l’économiste.

La reprise

Dans sa dernière note économique mensuelle, Pierre Cléroux note également que la confiance des PME est en augmentation. Selon le Baromètre de la confiance de la Fédération canadienne de l’entreprise indépendante (FCEI), le niveau de confiance des PME est le plus élevé depuis six mois.

Qui dit exportations dit voisins américains. Au sud de la frontière, « on remarque une reprise solide de l’immobilier, une baisse du taux de chômage et un retour à la croissance ». Dans l’immédiat, cela augure bien pour les entreprises des secteurs de l’habitation, portes et fenêtres, bois d’œuvre et plusieurs autres joueurs manufacturiers, poursuit Pierre CLéroux.

« Le moment est bien choisi pour augmenter ses exportations vers les États-Unis. Si les PME se donnent les outils, les opportunités sont là », soutient l’économiste. Il est ainsi temps de renouer avec les investissements en productivité, maillon faible de l’industrie québécoise.

Consensus économique

Faisant le bilan de son dernier congrès, tenu la semaine dernière, l’Association des économistes québécois estime que « bien que le commerce extérieur du Québec soit déficitaire depuis une dizaine d’années, plusieurs conférenciers ont noté que le Québec peut s’appuyer sur des acquis et des avantages importants. […] »

« Les ressources abondantes en énergie, en matériaux et en denrées alimentaires, et la solidité du système financier devraient constituer des facteurs stratégiques de première importance pour le Québec et l’ensemble du Canada au cours des quinze prochaines années. »

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La rédaction