De l’aide financière pour les PME

Par La rédaction | 10 septembre 2019 | Dernière mise à jour le 15 août 2023
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Plante en forme de signe de dollar arrosée par un arrosoir de métal.
Photo : krisckam / 123RF

Plus de quatre propriétaires de PME sur dix indiquent avoir besoin de capital, alors que près des trois quarts des petites entreprises au pays ignorent l’existence de solutions de financement autres que les sources traditionnelles ou personnelles, selon OnDeck Canada.

Spécialisée dans le secteur des prêts en ligne aux PME, la compagnie a annoncé le lancement d’une campagne de publicité nationale destinée à « mettre en lumière la réalité et les besoins des petites entreprises d’un océan à l’autre ».

Rappelant que celles-ci représentent 97,6 % (soit 1,18 million) des employeurs au pays, OnDeck Canada entend ainsi s’adresser à leurs propriétaires afin de « bien identifier et comprendre leurs défis quotidiens, tel l’accès au capital nécessaire à leur croissance, dans un délai aussi rapide que 24 heures ».

Un récent sondage mené par la firme montre en effet qu’il subsiste de profondes lacunes en termes d’offres, de disponibilité et de financement. L’analyse d’un échantillon représentatif de propriétaires de PME à l’échelle nationale révèle ainsi que 41 % des propriétaires de petites entreprises manifestent un besoin en capital. Paradoxalement, 72 % de ces compagnies ne sont pourtant pas au courant qu’il existe d’autres sources de financement que celles traditionnellement offertes.

SOLUTIONS DE FINANCEMENT « SIMPLES ET RAPIDES »

Toujours selon le sondage, la gestion du temps est le problème le plus souvent relevé par les propriétaires (56 %). Toutefois, l’accès à du financement pour la réalisation de projets de micro-PME (d’un à quatre employés) demeure le principal défi rencontré par les petites entreprises. Cette situation a donc conduit OnDeck Canada a conclure que celles-ci avaient besoin de « solutions de financement simples et rapides pour assurer leur croissance et leur pérennité ».

L’enquête d’opinion constate enfin qu’un nombre important de PME (62 %) placent la croissance des ventes en tête de leurs objectifs, mais qu’elles ne disposent pas des ressources nécessaires pour y parvenir. Près d’un propriétaire sur deux (47 %) indique d’ailleurs qu’il aura « probablement » besoin de financement pour atteindre les objectifs de croissance qu’il s’est fixé, tandis que près de la moitié (49 %) a déjà déposé une demande de financement par le passé.

Dans la campagne lancée mardi, OnDeck Canada souligne « l’importance de bien comprendre que les propriétaires sont constamment en mouvement » et qu’ils ont besoin d’avoir un accès rapide à des fonds, sous peine de mettre en péril la survie de leur compagnie.

« Nous comprenons que, en tant que propriétaire de PME, vous êtes constamment en mouvement, et que la demande est en constante croissance, ce qui vous laisse moins de temps pour y répondre. (…) Le financement ne devrait pas vous détourner de vos objectifs; au contraire, il devrait vous aider à les atteindre pour favoriser la croissance de votre entreprise », explique dans un communiqué Neil Wechsler, PDG d’OnDeck Canada.

« LA RÉALITÉ DES PME EST NOTRE PRIORITÉ »

Les demandes de financement représentent « un processus long nécessitant des buts, des projections et des objectifs bien précis et exhaustifs », alors que le sondage mené par le prêteur en ligne montre que « la gestion du temps et la planification de buts bien précis font partie des plus grands défis des PME ». Résultat, on assiste à « un véritable décalage entre les attentes en matière de services financiers et les demandes des petites entreprises ».

« Nous saisissons parfaitement l’importance de bien comprendre votre entreprise. En offrant une expertise spécialisée, en prenant des décisions éclairées et en donnant accès aux ressources pertinentes, nous aidons les PME d’aujourd’hui à atteindre leurs objectifs pour l’avenir. (…) Notre client est notre toute première priorité, et nous investissons dans les petites entreprises parce que nous croyons qu’elles sont le moteur de l’économie canadienne », conclut Neil Wechsler.

La rédaction