Élections fédérales : les chefs courtisent les PME

Par La rédaction | 2 septembre 2015 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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La campagne pour les élections fédérales du 19 octobre bat son plein et les différents partis ont présenté ces dernières semaines les actions qu’ils mettraient en branle en faveur des petites et moyennes entreprises s’ils arrivaient au pouvoir.

Reprenant une promesse faite en janvier devant le Club économique du Canada, le chef néo-démocrate Thomas Mulcair a répété que le NPD au pouvoir baisserait l’impôt des PME dès le dépôt de son premier budget.

« Puisque les PME créent 80 % des nouveaux emplois, nous, on va se concentrer sur [elles], a-t-il martelé le 25 août dernier. Les réductions d’impôts qu’on va leur donner vont aller directement dans les communautés locales pour la création d’emplois. »

1000 $ PAR PME

M. Mulcair promet ainsi de faire passer leur taux d’imposition de 11 à 10 % la première année, puis à 9 % durant la deuxième. Cette baisse engendrerait 1,2 milliard de dollars d’économie pour l’ensemble des 1,18 million de PME que compte le Canada, soit environ 1 000 dollars par entreprise.

Les conservateurs avaient quant à eux déjà inscrit cette baisse dans leur dernier budget. Le premier ministre Stephen Harper a affirmé vouloir la maintenir.

Même discours de la part du chef libéral Justin Trudeau, même si sa position sur le sujet est moins tranchée.

« Le Parti libéral croit en l’importance de soutenir les petites et moyennes entreprises. […] Nous n’annulerons certainement pas la baisse d’impôt », a-t-il dit, tout en ajoutant avoir des préoccupations quant à son implantation. « Car plusieurs études ont démontré que cela bénéficie de façon disproportionnée, dans certains cas, aux Canadiens les plus fortunés », a-t-il précisé.

MOINS DE PAPERASSERIE

Outre cette baisse d’impôt, le chef conservateur Stephen Harper a promis de son côté de réduire de 20 % les formalités administratives des entreprises.

« Quand les propriétaires de petites entreprises consacrent moins de temps et d’argent à la paperasserie, cela stimule la croissance économique et la création d’emplois au Canada », a dit M. Harper.

Ce ne sont bien sûr que des promesses. Mais force est de constater qu’en ces temps de campagne électorale, les chefs n’hésitent pas à courtiser les PME.

La rédaction