La BDC se portera au secours des PME

Par La rédaction | 1 août 2018 | Dernière mise à jour le 15 août 2023
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Photo : 123rf

La Banque de développement du Canada (BDC) se dit prête à soutenir les PME canadiennes dans l’éventualité où la guerre commerciale menée par l’administration Trump limiterait fortement leur capacité financière.

En entrevue à La Presse, le président de la société de la couronne, Michael Denham, a admis avoir constaté de la nervosité et de l’appréhension dans le milieu entrepreneurial en ce moment, particulièrement dans les secteurs les plus touchés par le protectionnisme américain, comme l’acier ou l’automobile.

Malgré tout, les sondages menés périodiquement auprès de la clientèle de BDC montrent que les perspectives d’affaires et les projets d’expansion des PME canadiennes demeurent « très positifs ». « Malgré quelques soucis découlant des menaces tarifaires et du sort de l’ALENA, les entrepreneurs canadiens demeurent confiants envers la bonne continuité de leur croissance à moyen terme, ainsi que leurs intentions d’investir pour soutenir cette croissance », a-t-il expliqué à La Presse.

HAUSSE DE LA CLIENTÈLE ET DES PRÊTS

La BDC a publié la semaine dernière son rapport annuel, dans lequel on peut constater que sa clientèle a augmenté de 14 % pour atteindre 56 000 entrepreneurs au cours de la dernière année. Elle a aussi pu compter sur une croissance de 9 % de l’actif des prêts et de 34 % de l’actif des placements en capital de risque.

Une telle croissance des activités donnera la marge de manœuvre nécessaire à la BDC pour augmenter ses investissements en capital de risque auprès des PME, croit Michael Denham.

Des changements à l’offre de capital de risque de la société d’État seront d’ailleurs annoncés à l’automne. Ils auront pour objectif de donner davantage de flexibilité de financement à la clientèle de certains secteurs de l’entrepreneuriat technologique.

« Nous voulons aussi pouvoir participer à de plus gros placements dans des entreprises à un stade plus avancé de leur développement », indique Michael Denham.

La rédaction