Les bons employés, une ressource difficile à trouver

Par La rédaction | 2 septembre 2015 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Un sondage publié hier par la Fédération canadienne des entreprises indépendantes (FCEI) confirme ce que plusieurs de vos clients propriétaires d’entreprises savent déjà : le succès de leur PME passe d’abord par leurs employés.

« Les propriétaires de PME du Canada apprécient beaucoup leurs employés, mais ils éprouvent aussi certaines difficultés à trouver des candidats qualifiés », rappelle toutefois Martine Hébert, vice-présidente principale et porte-parole nationale de la FCEI

Ainsi, deux propriétaires de PME sur trois considèrent leurs employés comme la plus grande force de leur entreprise, et ce, bien avant leurs produits et services (57 %).

Des résultats qui démontrent cependant qu’ils font aussi face à certains défis, un bon nombre de patrons semblant éprouver de plus en plus de difficulté à trouver des candidats adéquats.

« C’est particulièrement le cas pour les postes moins qualifiés, 69 % des sondés estimant qu’il leur est difficile de trouver des travailleurs pour les emplois de niveau d’entrée », précise Mme Hébert.

ATTENTES SALARIALES TROP ÉLEVÉES

Le principal obstacle auquel font face les PME est nettement le manque de candidats qualifiés (88 %).

Viennent ensuite, pour environ la moitié, les attentes salariales trop élevées et, au troisième rang, le fait que les candidats ne se présentent pas à l’entrevue (24 %).

En outre, environ les trois quarts des chefs d’entreprise ont l’impression que l’éthique de travail a décliné ces dernières années, et plus des deux tiers disent qu’il en va de même de la qualité des candidats.

Ainsi, si les patrons de PME saluent les efforts que font leurs employés pour satisfaire leurs clients, ils leur reprochent une trop grande utilisation du téléphone, du courriel et des textos à des fins personnelles pendant les heures de travail.

Ces phénomènes s’observent cependant davantage dans les provinces de l’Ouest, alors qu’ils semblent légèrement moins marqués au Québec.

La rédaction