Les échanges commerciaux avec les États-Unis en hausse

Par La rédaction | 5 octobre 2016 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Les États-Unis sont toujours considérés comme un partenaire commercial de choix et une source de croissance importante par les entreprises canadiennes, selon un rapport de l’Economist Intelligence Unit (EIU) et d’American Express.

Malgré certains problèmes liés à la réglementation et à la conformité, qui ont pour effet de hausser les coûts, la majorité des firmes canadiennes anticipent une hausse de leurs échanges commerciaux avec leur voisin du Sud.

Le rapport, basé sur un sondage réalisé auprès de 531entreprises à travers le monde, étudie les relations que ces dernières entretiennent avec le marché américain.

Sans surprise, 76 % des entreprises canadiennes identifient les États-Unis comme étant leur principal partenaire commercial. La grande majorité d’entre elles tirent jusqu’à 30 % de leur chiffre d’affaires sur le marché américain. Il en est de même pour les entreprises du Mexique, le pays étant lui aussi membre de l’Accord de libre-échange nord-américain (ALENA).

ENTRE CROISSANCE ET DÉFIS

La relation de dépendance entre les marchés canadien et américain devrait s’exacerber dans les prochaines années, annonce le rapport. Ainsi, 58 % des entreprises canadiennes interrogées estiment que leurs échanges commerciaux avec les États-Unis vont augmenter au cours des cinq prochaines années. Pour 18 % d’entre elles, cette croissance sera même supérieure à 10 %.

Par ailleurs, la majorité des firmes canadiennes sont d’avis que le Partenariat transpacifique, couplé à l’ALENA, leur permettra de multiplier leurs possibilités d’échanges commerciaux avec les États-Unis.

Mais malgré cette solide relation entre les deux pays, les entreprises canadiennes devront faire face à des défis bien spécifiques, les deux principaux étant l’accès au financement permettant de réaliser des échanges commerciaux (46 %) et l’accès à des infrastructures adéquates (46 %). Les firmes canadiennes sont également préoccupées par la volatilité du taux de change (44 %), l’harmonisation de la réglementation entre les pays (40 %) et les paiements à effectuer (38 %).

Ce texte a d’abord été publié sur SmallBizAdvisor.ca. Traduction et adaptation par Pierre-Luc Trudel.

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