Les PME ont du mal à recouvrer leurs créances

Par La rédaction | 8 novembre 2017 | Dernière mise à jour le 15 août 2023
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Un grand nombre de PME canadiennes admettent ne pas avoir réussi à recouvrir certaines créances au cours de la dernière année, et les difficultés qu’elles éprouvent à percevoir les paiements de leurs clients à temps compliquent la gestion de leur flux de trésorerie.

Selon un sondage de Bibby Services financiers, 31 % des petites entreprises canadiennes ont dû composer avec des créances irrécouvrables. Celles-ci leur ont coûté en moyenne 49 000 $.

Près de la moitié des répondants (48 %) ont par ailleurs indiqué que la collecte des paiements des clients à temps est l’aspect le plus problématique dans la gestion de leur flux de trésorerie. Le délai de paiement moyen est de 38 jours au Canada, comparativement à seulement 23 jours aux États-Unis. La moitié des PME au Canada sont payées après 30 jours, tandis que 42 % le sont avant 30 jours.

« De nombreuses entreprises ne connaissent pas l’existence de solutions de financement, comme l’affacturage, qui peuvent les aider en libérant le fonds de roulement des factures impayées et en l’injectant dans l’entreprise rapidement. L’affacturage convertit les factures en flux de trésorerie dans les 24 heures, ce qui libère du temps et permet aux propriétaires d’entreprise de se concentrer sur leur croissance », explique Calum Williamson, président et chef de la direction de Bibby Services financiers.

LE FINANCEMENT EXISTE, MAIS IL EST DIFFICILE D’ACCÈS

Dans un autre ordre d’idées, la moitié des PME interrogées (52 %) estiment que la disponibilité des fonds est excellente ou bonne au Canada, mais beaucoup d’entre elles sont découragées par les difficultés d’accès à ce financement, citant notamment des taux d’intérêt élevés (55 %).

Plus de 40 % des répondants ont d’ailleurs exprimé leurs inquiétudes quant au fait que la hausse des taux d’intérêt pourrait entraver la croissance de leur entreprise, soit par le coût du financement nécessaire, soit en raison de l’impact que cette hausse pourrait avoir sur les clients.

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