Pas facile d’être gestionnaire à distance 

Par La rédaction | 25 octobre 2021 | Dernière mise à jour le 15 août 2023
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Ordinateur portable et masque
Photo : sinseeho / iStock

La grande majorité des Canadiens (76 %) affirment que leur patron est un bon gestionnaire à distance, révèle un sondage mené par le cabinet des solutions de gestion des talents Robert Half. Un bon score, surtout si l’on considère que les superviseurs ont dû acquérir leurs compétences de leadership à distance très rapidement, et ce, avec très peu de formation. 

« Malgré les obstacles que la pandémie a fait surgir, la plupart des travailleurs estiment que leur patron les a guidés avec succès, même à distance. Cela en dit long sur la force, la capacité d’adaptation et l’engagement des dirigeants au Canada, a commenté David King, président principal du district canadien de Robert Half. Les gestionnaires peuvent tirer parti des liens positifs qu’ils ont établis avec les employés tout en travaillant à distance en communiquant de façon proactive, en sollicitant des commentaires réguliers et en cherchant des moyens créatifs de favoriser une culture qui soutient un plus grand engagement de la part des employés et une plus grande satisfaction au travail. »

Interrogés sur les points que leurs gestionnaires pourraient éventuellement améliorer, 29 % des sondés ont cité la communication qui est ressortie en premier. Un peu plus d’un cinquième des sondés (21 %) estiment que la promotion de la conciliation travail-vie personnelle pourrait être améliorée, juste derrière, citée par 20 % des répondants, on retrouve le témoignage de reconnaissance.

Les sondés ont ajouté que leur gestionnaire pourrait également améliorer leur capacité à favoriser l’avancement professionnel à distance (18 %) et l’offre de soutien dans les situations difficiles (12 %).

Les gestionnaires eux-mêmes sont conscients des principaux défis qu’ils doivent relever, si l’on regarde une recherche publiée précédemment. Ainsi, 21 % d’entre eux estiment qu’ils pouvaient améliorer la communication avec les membres de l’équipe. Un autre 18 % songeaient à mieux mesurer la charge de travail pour éviter l’épuisement professionnel et le même pourcentage estimaient qu’ils devraient trouver un moyen de reconnaître et récompenser plus efficacement les réalisations des employés.

CONSEILS POUR LES EMPLOYEURS 

Suite à ces sondages, Robert Half a formulé quatre conseils aux employeurs afin d’améliorer leurs relations avec leurs employés.

  • Communiquer souvent : la communication ouverte et fréquente permettra de mieux cerner les besoins et désirs des employés et ainsi de mieux y répondre.
  • Plus de souplesse : il est possible que certains employés aient besoin de davantage de souplesse afin de prioriser leurs responsabilités personnelles. Pour s’assurer que les projets restent toutefois sur la bonne voie et respecter les échéances, l’employeur devrait rencontrer les membres de son équipe, redéfinir les priorités et déléguer les tâches essentielles.
  • Priorité à la reconnaissance : la rétention est critique, surtout en ces temps de pénurie de main-d’œuvre. Il est donc essentiel de souligner la productivité et la créativité des employés. Pourquoi ne pas mettre en place un programme de reconnaissance officiel dans l’entreprise pour souligner les petites et grandes victoires?
  • Encourager les congés : il s’agit d’un point très important pour la conciliation travail-vie personnelle. Rappeler à ses employés d’utiliser leurs vacances et de se déconnecter complètement quand ils le peuvent.

Le sondage a été créé par Robert Half et mené par une firme de sondage indépendante. Il regroupe les réponses de plus de 500 travailleurs âgés de 18 ans ou plus (recueillies entre le 26 mars et le 15 avril 2021) au Canada.

La rédaction