Pas suffisants, les avantages sociaux

Par La rédaction | 9 janvier 2013 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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En 2013, les entreprises canadiennes devront s’attendre à avoir du mal à recruter de la main-d’œuvre qualifiée, selon une nouvelle étude.

Alors même que plusieurs entreprises offrent déjà des prestations de maladie prolongées et des primes de rendement pour attirer et conserver des employés talentueux, il semble que cela ne soit pas suffisant.

Menée par la firme de recrutement internationale Hays Canada, l’étude a montré que 62 % des compagnies canadiennes s’attendent à voir leurs activités s’accroître cette année et 35 %, à voir croître leur nombre d’employés permanents. Mais, en même temps, 78 % feront face à un défi jugé modéré à extrême pour ce qui est de recruter les meilleurs talents.

Par conséquent, les entreprises augmenteront les salaires :

• 48 % les augmenteront de moins de 3 %

• 37 % les augmenteront entre 3 % et 6 %

• 2 % les augmenteront de plus de 10 %

En plus des prestations de santé et des autres primes, les entreprises sondées ont mentionné qu’elles ajouteraient ces avantages sociaux à leur régime :

• Formation/soutien pour obtenir une certification

• Cotisations au REER ou régime de retraite

• 10 jours ou plus de vacances à l’embauche

• Horaire de travail flexible

«En 2012, quand la reprise de l’économie a commencé à se faire sentir, bien des compagnies ont procédé à des embauches pour compenser les départs entraînés par la récession. Nous croyons que les pratiques d’embauche seront cette année fortement stratégiques : les compétences clés se paieront, dit Rowan O’Grady, président de Hays Canada. Une meilleure productivité et efficience, voilà l’objectif des entreprises aujourd’hui, et les individus qui peuvent contribuer à l’atteindre seront fortement en demande.»

La rédaction