PME : la confiance recule

Par La rédaction | 9 juillet 2014 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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La confiance des PME envers l’économie accuse une baisse en ce début d’été, signale la Fédération canadienne de l’entreprise indépendante.

En juin, le Baromètre des affaires, un sondage mensuel mesurant la confiance des propriétaires de PME canadiennes, s’établit à 63,5 %, soit une baisse de 3,5 points par rapport au mois précédent.

Cela signifie que les entrepreneurs sont sceptiques quant à la capacité de l’économie à rebondir. Un indice se situant entre 65 et 70 indique que les PME estiment que la reprise économique bat son plein.

L’indice est plombé par les secteurs du tourisme et de la construction, où les temps sont difficiles.

Le Québec devient plus confiant

La FCEI remarque cependant que l’indice du Baromètre des affaires du Québec « progresse régulièrement depuis la fin de l’année dernière ». Il affiche présentement 62 %, soit le même niveau que l’Ontario, alors qu’il affichait moins de 60 % depuis le début de l’année.

Si on reste peu enclin à embaucher dans la Belle Province, l’intention de recruter est toutefois plus élevée que l’an dernier, signale la FCEI. Ainsi, 15 % des entrepreneurs prévoient embaucher du personnel à temps plein, tandis que 7 % envisagent de réduire leurs effectifs.

« Par contre, depuis la fin 2012, les propriétaires d’entreprise sont de plus en plus nombreux à affirmer que la performance de leur entreprise est insuffisante », peut-on lire dans le Baromètre des affaires.

Une performance modeste

Depuis le début de l’année, l’économie canadienne cahote, alors que la croissance a été d’à peine 1,2 % durant les trois premiers mois de l’hiver. Les analystes estiment que le manque de dynamisme des exportations, conjugué aux faibles investissements, minent la reprise. On s’attend néanmoins à une croissace de 2 % pour le second trimestre.

Par ailleurs, un récent sondage des Comptables agréés du Canada relève que les consommateurs sont eux aussi méfiants. Seulement 25 % des Canadiens prévoient dépenser plus cet été que l’été dernier, tandis que le quart dépensera moins.

La rédaction