CELI ou REER : lequel privilégier ?

Par La rédaction | 21 février 2024 | Dernière mise à jour le 20 février 2024
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Marque de signalisation blanche divisée sur l’asphalte avec 3 tirelires de couleurs différentes allant dans différentes directions. Illustration du concept de sélection de titres et de produits d’investissement variés
Dragon Claws / iStock

À l’approche de la date limite du 29 février pour les contributions au régime enregistré d’épargne-retraite (REER) de l’année fiscale 2023, les Canadiens doivent choisir le bon véhicule de placement entre le REER ou le CELI (compte d’épargne libre d’impôt).

Les experts financiers s’entendent pour dire que le CELI s’impose généralement comme le choix de prédilection pour ceux dont le revenu annuel est inférieur à 50 000 $, rapporte un article du Morningstar. À ce niveau de revenu, la réduction d’impôt liée à une contribution REER n’est pas significative au point de baisser la tranche d’imposition du contributeur.

Diverses situations de la vie, telles que des congés pour raisons familiales ou une reprise des études, peuvent placer temporairement des personnes dans cette catégorie de revenu. Le CELI devient alors un outil adapté à leurs besoins.

Un autre argument de poids en faveur du CELI est le fait qu’il n’impacte pas le Supplément de revenu garanti (SRG) auquel ont droit les retraités à faible revenu, au contraire du REER. En effet, les retraits du REER s’ajoutent au revenu de l’année où ils sont effectués et peuvent entraîner une réduction des prestations du SRG qui viennent bonifier la Sécurité de la vieillesse (SV).

Il faut savoir que lorsque le REER est converti en Fonds enregistré de revenu de retraite (FERR) — quand la personne atteint l’âge de 71 ans —, chaque dollar retiré peut diminuer le SRG d’au moins 50 cents.

Le CELI est également avantageux pour sa grande flexibilité, notamment pour les épargnants qui envisagent des projets à court ou moyen terme (mariage, adoption d’un animal de compagnie, vacances, etc.). Il offre une liberté d’accès aux fonds épargnés sans pénalités fiscales, un avantage à considérer.

L’article rappelle l’importance de connaître ses droits de cotisation cumulés, tant pour le CELI que pour le REER. Ceux-ci se retrouvent sur les déclarations de revenus ou sur Mon Dossier sur le site de l’Agence du revenu Canada. Le plafond annuel au CELI est de 7 000 $ pour 2024. Par ailleurs, les personnes qui avaient au moins 18 ans en 2009, année où a été introduit le CELI, et qui n’ont jamais cotisé, pourraient avoir droit à un plafond total de 95 000 $.

Attention à ne pas dépasser le montant de cotisation maximal. Le site Web du gouvernement rappelle que la personne qui dépasse ses droits de cotisation au CELI devra payer un impôt égal à 1 % de l’excédent le plus élevé du mois, pour chaque mois au cours duquel le montant en trop demeure dans son compte.

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La rédaction