Les FNB à bêta intelligent ont aussi la cote

Par La rédaction | 4 juin 2015 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Les gestionnaires de placements institutionnels sont « de plus en plus nombreux » à se tourner vers les fonds négociés en Bourse (FNB) en raison de « leur liquidité, transparence et facilité de mise en œuvre », indique une étude de la firme Market Strategies International publiée hier.

Intitulé The Evolution of Smart Beta ETFs, ce rapport (en anglais seulement) commandité par Invesco PowerShares est basé sur un sondage en ligne effectué l’automne dernier auprès de 253 décideurs institutionnels. Autrement dit, des régimes de retraite, des fondations et fonds de dotations, des institutions sans but lucratif, des fournisseurs de fonds communs de placement ainsi que des réseaux de conseillers en placements inscrits gérant des entreprises.

Meilleure rentabilité et risque réduit

Tous les participants institutionnels devaient posséder au moins 20 millions de dollars américains d’actifs en gestion et allouer au minimum 1 % de leurs actifs aux FNB. De leur côté, les réseaux de conseillers devaient disposer d’au moins 25 millions d’actifs en gestion, dont une partie gérée pour le compte de décideurs institutionnels.

L’étude conclut notamment que l’utilisation des FNB à bêta intelligent « est appelée à croître » parmi cette catégorie d’investisseurs.

Les indices à bêta intelligent « emploient des critères alternatifs de sélection et de pondération des titres dans le but de surclasser un indice pondéré en fonction de la capitalisation boursière ou de réduire le risque », rappelle Invesco.

Principale motivation : le rendement

Ce type de produit a représenté plus de 17 % des nouvelles entrées de fonds totales vers les FNB américains en 2014, bien qu’ils ne constituent que 11 % des actifs des FNB institutionnels, précise le gestionnaire de placement.

De même, 36 % des investisseurs institutionnels en ont utilisé dans leurs portefeuilles, comparativement à 24 % en 2013, tandis que la répartition médiane est passée de 7 % à 13 %.

Chez 22 % des personnes interrogées, le rendement constituait le premier facteur de motivation pour utiliser des FNB à bêta intelligent. Arrivaient ensuite la réduction de la volatilité (19 %) et la recherche d’une exposition à des actifs particuliers (15 %).

Des flux d’actifs en augmentation

Le rapport estime par ailleurs que les flux d’actifs pourraient augmenter considérablement d’ici à 2018, 62 % des répondants affirmant qu’ils comptent utiliser davantage de produits à bêta intelligent durant cette période, contre 53 % en 2013.

Enfin, il prévoit que « les FNB à faible volatilité, à pondération fondamentale et à dividendes élevés devraient connaître la croissance la plus marquée au cours des trois prochaines années », puisque plus de deux tiers des personnes interrogées indiquent qu’elles emploieront probablement l’une de ces stratégies.

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