Le nombre de postes vacants atteint un sommet

Par La rédaction | 13 Décembre 2017 | Dernière mise à jour le 15 août 2023
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La bonne tenue de l’économie canadienne et le taux de chômage historiquement bas causent bien des maux de tête aux propriétaires de PME, qui peinent à trouver du personnel qualifié pour poursuivre leurs activités normalement.

Selon un rapport de la Fédération canadienne de l’entreprise indépendante (FCEI), il y avait 361 700 postes vacants dans le secteur privé au Canada au troisième trimestre, « un record encore jamais atteint ». Ces postes sont demeurés vacants pendant au moins quatre mois parce que les employeurs n’ont pas trouvé de candidats qualifiés pour les combler.

Le taux de postes vacants, qui est en fait la proportion de postes vacants par rapport à l’ensemble des emplois disponibles, a grimpé à 2,8 %, son plus haut niveau depuis plus de 10 ans.

La situation au Québec est encore plus tendue qu’ailleurs au pays, alors que la proportion de postes vacants a atteint 3,1 % au troisième trimestre. En nombre absolu, cela représente pas moins de 85 000 emplois qui ne sont pas comblés. La Colombie-Britannique est la seule province à afficher un taux de postes vacants supérieur à celui du Québec (3,4 %).

PERSONNEL RECHERCHÉ, SALAIRES PLUS ÉLEVÉS

À l’échelle canadienne, les secteurs d’activité les plus touchés sont le commerce de détail (50 000 postes à pourvoir), l’hébergement et la restauration (45 900 postes) et la construction (38 000 postes).

Cette pénurie de main-d’œuvre a également pour effet de faire grimper les salaires. Selon la FCEI, la hausse prévue des salaires est 1 % plus élevée en moyenne dans les entreprises qui ont des postes vacants que dans celles qui n’en comptent pas.

« Les pénuries de main-d’œuvre constituent encore une fois un obstacle majeur pour les entreprises canadiennes, en particulier pour les PME, affirme Simon Gaudreault, directeur des affaires économiques à la FCEI. Le gouvernement doit prendre des mesures pour résoudre les pénuries de main-d’œuvre chroniques qui limitent la capacité des chefs de PME à accepter de nouveaux contrats, à prendre de l’expansion et à innover. »

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