Le Canada parmi les meilleures destinations pour investir

Par La rédaction | 23 novembre 2016 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Pour la première fois en plus de trois ans, le Canada se classe parmi les cinq principales destinations des investissements mondiaux, selon le Baromètre de la confiance des entreprises d’EY.

Le Canada se hisse ainsi au quatrième rang des pays où les investisseurs internationaux prévoient s’engager activement dans des acquisitions, derrière les États-Unis, la Chine et l’Allemagne. La France suit en cinquième position.

« En y regardant de plus près, le Canada apparaît comme une cible encore plus attrayante, affirme dans un communiqué Ken Brooks, associé du groupe Services consultatifs transactionnels d’EY. Les répondants américains indiquent que le Canada est la première destination de leurs investissements à l’étranger, en partie en raison de la proximité du Canada, mais aussi parce que le taux de change leur est tellement favorable qu’ils ont l’impression de faire une bonne affaire. »

La remontée du Canada au classement est aussi attribuable à l’incertitude géopolitique et aux problèmes macroéconomiques vécus dans certaines régions du globe. Le Royaume-Uni, par exemple, ne figure pas dans le top 5 pour la première fois en sept ans en raison du Brexit.

LES ENTREPRENEURS D’ICI CONFIANTS

L’étude d’EY révèle aussi que malgré leur inquiétude à l’égard de l’économie mondiale, les entreprises canadiennes sont optimistes concernant le contexte commercial au pays. Ainsi, 48 % d’entre elles sont activement engagées dans des transactions cette année, alors que 20 % prévoient en conclure plus de cinq.

« Les intentions des répondants canadiens de s’engager dans des transactions sont supérieures aux moyennes historiques pour une deuxième année d’affilée, affirme Ken Brooks. C’est encourageant pour notre économie, à la fois pour la croissance et pour la façon dont le monde perçoit les entreprises canadiennes. »

Cela dit, les compagnies ne sont pas prêtes à conclure des transactions à tout prix. Pas moins de 85 % des répondants ont indiqué avoir renoncé à une acquisition dans la dernière année. Des écarts d’évaluation importants et des problèmes critiques relevés pendant le contrôle préalable mènent souvent à l’annulation de transactions.

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